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Marianna.net

27 juin 2008

Début de mon roman

Amour et aventure sur Belle-île-en mer Tout commença à Belle-île en mer par une nuit d’orage. Thomas s’était perdu en cherchant la maison d’une vielle amie de sa mère et apercevant un lumière dans un hôtel y entra. A la réception, il vit une jeune femme endormie et il lui secoua légèrement l’épaule pour la réveiller. La jeune femme s’éveilla et se redressa si vite qu’elle se prit un pied dans un de ceux de sa chaise et tomba avec elle. Le jeune homme fit le tour du comptoir et l’aida à se relever en disant : -« Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur .Vous ne vous êtes pas fait mal ? » La jeune femme fut troublée par son regard bleu océan, mais n’en montrant rien, lui répondit : -«Non, ça va .Ce n’était pas la peine de vous excuser, c’est de ma faute pas de la votre, je n’aurai pas dû m’endormir. Vous voulez une chambre, peut-être?» Thomas la regardant toujours dans les yeux et semblant y voir de la tristesse, lui dit : -«Je n’ai pas besoin d’une chambre. En réalité, Je cherchai la maison des Kernec et crois bien m’être perdu en essayant de la trouver. Je me demandai si vous pourriez m’indiquer comment m’y rendre. » La jeune femme visiblement surprise, répondit « Si vous n’êtes pas pressé, je peux même vous y accompagner. » Le jeune homme sans cesser de la regarder dans les yeux, lui répondit : -« Merci, mais ce n’est pas la peine, indiquez-moi la route, cela suffira. » La jeune femme s’apprêtait à lui expliquer que les Kernec étaient sa famille, lorsque Gwenaëlle entra et lui dit : -« Bonsoir Marie, je te remercie de m’avoir remplacée. Tout c’est bien passé ? » Marianna, tout en rangeant l’argent de la caisse dans le coffre de l’hôtel, lui répondit : « Cela c’est bien passé, je n’ai eu aucun problème. Comment va ta fille ? » La jeune femme suivant sa belle-sœur qui alla récupérer son blouson déposé sur la chaise de la réception, lui répondit : « Gaëlle a encore un peu de fièvre mais elle va mieux. » Puis, apercevant, soudain le jeune homme qui attendait devant le comptoir ; elle demanda à Marianna : « Qui est-ce ? » La jeune femme qui n’en avait aucune idée, lui répondit : « Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il cherche la maison de mes parents.» Le jeune homme ayant entendu, ce qu elle venait de dire, leur expliqua : « Je m’appelle Thomas Le Guérec, je suis médecin, je vais remplacer le docteur Le Bihac et madame Kernec qui est très amie avec ma mère à proposer de m’héberger, le temps que l’ancien appartement de mon grand-père soit habitable.» La jeune femme se souvint soudain que sa mère lui avait demandé de préparer la chambre pour le nouveau médecin et dit : « Je m’appelle Marianna Kernec, mais tout le monde m’appelle Marie et voici Gwenaëlle ma belle-sœur. » Thomas comprit pourquoi elle avait eu l’air surprise, lorsqu’il lui avait demandé sa route et lui demanda : « Pourquoi ne pas m’avoir dit qui vous étiez lorsque j’ai parlé de la maison des Kernec ? » Marie, tout en se dirigeant vers lui, répondit : « Je m’apprêtais à le faire lorsque Gwen est arrivée, maintenant venez, il est temps d’y aller » La jeune femme rendit ses clés à sa belle-sœur et sortit de l’hôtel suivie de Thomas et Gwenaëlle qui ferma la porte à clés avant de souhaiter bonne nuit à Marianna et de retourner chez elle. La pluie avait cessée, mais l’accalmie fut de courte durée, car dix minutes à peine après qu’ils soient mis en route pour se rendre chez les parents de la jeune femme, il se remit à pleuvoir. Thomas et Marianna se mirent à courir, mais cela ne les empêcha pas d’être trempés en arrivant chez les Kernec. Ce fut la mère de la jeune femme qui leur ouvrirent et dit à sa fille : « Marie, tu devrais accompagner Thomas à sa chambre, puis aller prendre une douche et te changer. » Marianna conduisit le jeune homme à sa chambre, puis lui dit : « Si vous voulez prendre une douche, la salle de bains est en face et si vous avez besoin de quoi que se soit ma chambre est juste à coté. » Thomas déposa sa valise sur son lit et lui répondit : « Vous avez l’air d’avoir froid, vous devriez aller vous changer. » Marianna prit une douche, se rhabilla et revint à la chambre du jeune homme, car, elle voulait en savoir plus sur lui. La jeune femme frappa à la porte et ayant l’autorisation de Thomas y entra. Le jeune homme poussa sa valise pour que Marianna puisse s’asseoir, et s’apercevant qu’elle avait l’air triste, demanda : « Marie, est-ce que ça va ? Je sais qu’on ne se connaît pas vraiment, mais si quelque chose ne vas pas, vous pouvez m’en parler. » La jeune femme ayant besoin de se confier, lui dit : « Tristan, mon fiancé veut que l’on aille vivre à Nantes, près de chez ses parents, lorsque nous seront mariés car, son père à besoin de lui pour diriger son entreprise de déménagement, et que je reste à la maison pour m’occuper des enfants quand nous en auront. » Thomas comprenant alors pourquoi son regard était si triste, lui répondit : « Vous devriez en parler avec lui, s’il vous aime vraiment, il comprendra que vous ne serez jamais heureuse loin de votre famille et enfermée à la maison à vous occuper des enfants. » Marianna se sentit soulagée d’en avoir parlé à et demanda au jeune homme : « Je me demandais, vous n’auriez pas un lien de parenté avec monsieur et madame Le Guérec, par hasard ?» Thomas s’assit à coté d’elle sur le lit et répondit : « Ce sont mes grands-parents, c’est pour me rapprocher d’eux que je suis venu vivre ici. Mais, au faites, comment les connaissez-vous ? » La jeune femme le regarda, puis dit : « Je suis infirmière, jusqu’à maintenant je travaillais avec le docteur Le Bihac et il m’arrivait d’aller voir votre grand-mère chez elle pour lui faire ses piqûres d’insuline. » Le jeune homme, surpris, lui confia : « Ma grand-mère m’avait parlé de vous, mais ne m’avait pas dit que vous étiez aussi belle. » Marianna, gênée, lui répondit : « Merci, mais je pourrez vous renvoyer le compliment. Vos grands-parents n’ont pas arrêté de me parler de vous. Surtout votre grand-mère, elle est intarissable lorsqu’il s’agit de vous. Elle est d’ailleurs ravie que vous veniez vivre ici. » Thomas amusé, lui dit : « Vous n’avez pas comme l’impression qu’elle veut nous marier. Elle m’a déjà fait le coup une fois. » La jeune femme sourit, et demanda : « Et comment cela c’est il finit ? » Le jeune homme lui rendit son sourire avant de répondre : « Plutôt mal ma petite amie vient de me quitter. » Marianna embarrassée, lui dit : « Je suis désolé. » Thomas tout en se remettant à ranger ses affaires, lui répondit : « Ce n’est rien. Dites, vous ne pensez pas que se serait plus simple si nous nous tutoyions vu que nous allons travailler et vivre ensemble. » Marianna se leva et sortit de la chambre, en lui disant : « Si tu veux. Bonne nuit Thomas. » Le jeune homme, tout en mettant sa valise sous son lit, lui répondit : « Bonne nuit, Marianna» Puis, Thomas alla prendre une douche sous laquelle le jeune homme pensa à Marie, elle était si belle avec ses boucles blondes, ses yeux marron et son si joli sourire qu’il se demanda comment on pouvait la traiter de la façon dont le faisait son fiancé. Ensuite, le jeune homme enfila un pyjama et se coucha. Le lendemain, Thomas et Marianna furent les premiers levés et se croisèrent en haut de l’escalier. Ils étaient encore mal réveillés mais cela ne les empêcha pas de se dire bonjour avant de descendre tranquillement à la cuisine. Thomas et Marianna étaient en train de préparer leur petit déjeuner en discutant lorsque Tristan, le fiancé de la jeune femme entra dans la pièce. Le jeune homme lui dit bonjour, l’embrassa, et lui demanda : « Qui est-ce ? » Marianna, tout en lui sortant un bol, répondit : « C’est Thomas, le nouveau médecin, il va vivre ici, le temps que son appartement soit habitable. » La jeune femme lui donna un bol et à alla s’asseoir à coté de Thomas. Tristan se fit un café, vint se placer en face de Marianna et dit au jeune homme : « Bonjour, je suis Tristan, le fiancé de Marie. D’après ce qu’elle m’a dit vous devez arranger votre appartement avant de pouvoir y vivre, si vous voulez je peux vous y aidez. » Thomas se coupa une troisième tranche de pain et répondit : « Je pense que nous ne seront pas trop de deux pour le rendre habitable et accepte donc volontiers votre aide. » Marianna tout en beurrant ses tartines, dit à Thomas : « A ta place je me débrouillerai tout seul, Tristan a deux mains gauches lorsqu’il s’agit de bricoler. Chaque qu’il veut arranger quelque chose à la maison ou monter un meuble cela finit mal. » Le jeune homme vexé, répliqua : « Tu exagères, je ne suis pas si peu doué que ça pour le bricolage. » La jeune femme mordit dans l’une de ses tartines, puis répondit à Tristan : « Les seules fois où tu montes un meuble, tu y passe au moins deux heures et il est à l’envers. Lorsque tu as voulu réparer la fuite d’eau de la cuisine, non seulement tu n’y es pas arrivé mais tu l’as tellement agrandie que nous avons du appeler un plombier et il y a peu de temps, tu as essayé de recoller les tuiles du toit de la maison mais tu n’y es pas arrivé et ma mère a failli s’en recevoir une sur le tête. » Thomas ne put s’empêcher de rire, Marianna s’y mit aussi. Puis, le jeune homme lui dit : « Tu as raison, je vais me débrouiller tout seul, je crois que cela vaux mieux. » Tristan vexé bu son café, et mit son bol dans le lave-vaisselle avant de sortir de la cuisine ; au moment même où la mère de Marianna entrait dans la pièce. Madame Kernec demanda à sa fille : « Qu’as-tu dit à Tristan pour qu’il soit si en colère ? » La jeune femme termina sa dernière tartine, puis lui dit : « J’ai parlé à Thomas de son talent pour le bricolage. » Armelle sortit un bol et se prépara un café au lait, en répondant à sa fille : « Je comprends mieux, mais il faut qu’il se rende à l’évidence, il n’est pas doué pour cela. » Thomas et Marianna terminèrent le petit déjeuner, rangèrent ce dont ils s’étaient servis, la jeune femme nettoya le coin de table sur lequel ils avaient déjeuné, et ils allèrent faire leurs toilettes. Ils prirent leurs sacs et sortirent. Pour aller au cabinet médical, à Le Palais, Thomas et Marianna durent prendre la voiture, car il était situé à douze kilomètres de Locmaria. Ils y arrivèrent un quart d’heure plus tard, Marie la gara devant le cabinet et alla en ouvrir la porte. Thomas la suivie et y entra avec elle. La jeune femme alla ouvrir les volets de la salle d’attente pendant que le jeune homme ouvrait ceux de la salle d’examen. Puis, Marianna rangea son sac à dos et son blouson dans le placard qui servait de vestiaire et se mit à classer les documents médicaux qui traînaient sur son bureau en attendant que les premiers patients arrivent. Thomas sortit sa trousse médicale de son sac, la déposa sur son bureau et retira son blouson avant de le placer sur le dossier de sa chaise. Les patients commencèrent à arriver vers huit heures trente, ce fut la grand-mère de Marie et sa nièce, Gaëlle qui y entrèrent les premières. La vieille dame s’approcha du bureau de Marianna et lui dit : «Bonjour Marie, Gaëlle n’allait pas mieux ce matin, alors j’ai proposé à Gwenaëlle de l’amener. » Marie classa les documents qu’elle avait dans les mains lorsque sa grand-mère et sa nièce étaient arrivées, puis lui répondit : « Tu as bien fait ; je vais aller le prévenir que vous êtes là. » La jeune femme se dirigea vers la salle d’examen et en ouvrit la porte, avant de dire à Thomas : « Docteur Le Guérec, vos première patientes sont arrivées. »Le jeune homme qui était occupé à remettre de l’ordre dans la salle d’examen, répondit : « Tu peux leur dire d’entrer, Marie. » Marianna se tourna vers elles et leur dit : « Vous pouvez entrer » Thomas ayant finit de ranger, retourna à son bureau. La vieille dame et l’enfant entrèrent. Le médecin examina Gaëlle, elle avait une angine. La consultation terminée, il passa devant madame Kernec et l’enfant, pour leur ouvrir la porte, puis, s’approchant du bureau derrière lequel Marie était assise, lui dit : « Tu aurai pu me dire que c’était ta grand-mère et ta nièce étaient mes premières patientes, tiens, tu peux me taper cette ordonnance, s’il te plaît. » La jeune femme prit le papier que Thomas lui tendait, puis lui répondit : « Je suis désolé de ne pas te l’avoir précisé, mais je pensais que cela n’avait pas t’importance. » Le jeune homme attendant l’ordonnance, lui dit : « Ce n’est pas grave, cela m’a surpris c’est tout. » Marianna prit la carte vitale que lui donna sa grand-mère, la mit dans le lecteur informatique, puis fit et imprima les ordonnances en deux exemplaires avant de les tendre au médecin pour qu’il les signe et la carte vitale à la vieille dame. Puis, Madame Kernec partit tenant son arrière-petite-fille par la main. La matinée passa vit pour le docteur et l’infirmière qui furent fort occupés. Il était onze heures quarante cinq, quand Katell, la meilleure amie de Marianna entra dans le cabinet médical et lui dit : « Bonjour Marie, comme je ne suis pas de cantine aujourd’hui, je me suis que nous pourrions manger ensemble, qu’en pense-tu ? » Marie fit le tour du bureau, fit la bise à sa meilleure amie, puis répondit : « Je ne sais même pas si je vais pouvoir manger à midi, tellement j’ai de documents à classer et de dossier à mettre à jour. » La jeune femme qui n’aimait pas beaucoup que Marianna rate un repas à cause de son travail, lui dit : « Je ne te laisserai pas loupé un repas de plus, et s’il le faut je t’emmènerai de force manger un morceau. » Thomas sortant avec un patient de la salle d’examen et ayant entendu sans vraiment vouloir ce qu’elle venait dire, lui répondit : « Je suis tout à fait d’accord et suis même près à vous donner un coup de main s’il le faut. » Puis, il s’approcha du bureau derrière lequel Marie s’était rassise, lui donna le brouillon de l’ordonnance, et lui dit : « Tu n’a qu’à me la taper, puis, allait manger avec ton amie, je me débrouillerai pour la dernière. » La jeune femme prit la carte vitale du patient et le papier que lui tendait le jeune homme en disant : «Je vois que vous êtes liguer contre moi tous les deux. Thomas, je te présente Katell, ma meilleure amie. » Thomas se tourna vers la jeune femme, puis dit : « Bonjour, mademoiselle, ravi de faire votre connaissance. » Marie mit la carte vitale du patient dans le lecteur informatique, fit l’ordonnance et l’imprima en deux exemplaires avant de les donner au médecin, pour qu’ils les signent et de rendre sa carte au patient. Puis, Thomas alla chercher son dernier patient dans la salle d’attente et lorsqu’il fut dans la salle d’examen, Katell ne pu s’empêcher de dire à Marianna : « Dis donc il est mignon, le nouveau médecin et bien élever avec cela, pas comme le docteur Le Bihac. » Marie qui s’était mit à ranger des documents dans certains dossiers, lui répondit : « C’est vrai qu’il est plutôt craquant et qu’il a des yeux bleus magnifiques, je ne vais pas dire le contraire .Au faites, si tu le trouves si mignon pourquoi tu ne lui demande pas de sortir avec toi ? » La jeune femme qui avait bien vu la façon dont Thomas, regardait son amie lui dit : « Cela ne servirai à rien, je n’ai aucune chance avec lui, il est déjà tombé sous ton charme. Mais, au faites, comment sais tu qu’il a les yeux bleus ? » Marianna continua de classer les documents, en répondant : « Tu dis n’importe quoi et je te rappelle que j’ai déjà quelqu’un dans ma vie et vais me marier. Je connais la couleur de ces yeux car,lorsqu'il me parle, Thomas, il me regardedans les yeux contrairement aux autres hommes qui eux, ne voient que ma poitrine lorsqu’ils me parlent. » Katell s’apprêtait à répondre à Marie, quand le téléphone sonna, la jeune femme décrocha, c’était Mme Le Guérec, la grand-mère du jeune homme qui appelait pour que la jeune femme vienne lui faire une piqûre d’insuline. Marianna raccrocha et alla frapper à la porte de la salle d’examen, le médecin vint lui ouvrir. Marie pressée de partir, lui expliqua : « Docteur, Mme Le Guérec vient d’appeler, il faut que j’aille lui faire une injection d’insuline et ne vous inquiétez pas, je ne serai pas longue. » Thomas qui avait envie de revoir ses grands-parents, lui répondit : « Attendez moi, le temps de finir avec ce patient et j’arrive. » La jeune femme rejoignit sa meilleure amie qui n’avait pas bougé de devant son bureau. Celle-ci, lui dit : « Si j’ai bien compris, nous ne pourrons pas manger ensemble à midi, je me trompe ? » Marianna qui s’était remise à classer les documents qui traînaient sur son bureau, lui répondit : « Non et j’en suis désolé, crois moi, mais, je ne peux pas faire autrement. » Katell regarda faire Marie, puis Thomas qui arrivait avec son patient, puis dit à son amie: « Ce n’est pas grave, je comprends. Je trouve que Thomas et toi, feriez un joli couple. » Et elle sortit tranquillement du cabinet médical. Marie prit la carte vitale du patient, lui fit son ordonnance et l’imprima en deux exemplaires, avant de les donner au médecin pour qu’il les signe et de rendre sa carte au patient. Dès qu’il fut partit, ils fermèrent le cabinet médical et se rendirent chez les grands-parents de Thomas. Durant les quelques minutes que dura le trajet, le jeune homme raconta à son amie comment ils s'étaient connus. Marianna qui connaissait déjà l'histoire par coeur tant elle l'avait entendu le lui fit remarquer. Thomas que cela ne surprenait guère, lui dit: « Je suis sûr qu'elle t'a déjà montré plusieurs fois, toutes nos photos de familles, je me trompe ? » Marie gara sa voiture devant la maison, puis répondit: « Non, mais elle ne m’en jamais montrer de toi, je crois qu'elle l'a fait exprès pour que je ne puisse pas te reconnaître, la première fois que je te verrais. » Pendant qu'elle disait ces mots, le jeune homme avait fait le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière. La jeune femme surprise, lui offrit un sourire en guise de remerciement. Puis, elle sortit de la voiture et la ferma. Ils allaient frapper à la porte, lorsque la grand-mère de Thomas leur ouvrir, et dit: «Bonjour Marie, je vois que tu as amené Thomas avec toi, cela tombe bien Artus a toussé toute la nuit. » Ainsi, pendant que Marianna faisait sa piqûre à la grand-mère du jeune homme, celui-ci examina son grand-père. Mme Le Guérec profita de ce qu’elle était seule avec Marie pour lui demander : « Alors, que pense tu de mon petit-fils ? Il te plaît ? » La jeune femme que la question gênée y répondit tout de même, tout en lui faisant sa piqûre : « Thomas est gentil, galant et il a des yeux bleus magnifiques, mais même s’il me plaisait, nous ne pourrions jamais être plus que des amis. » La vieille dame rabaissa le bout de la chemise qu’elle avait relevé pour que l’infirmière puisse lui faire son injection, puis dit : « C’est à cause de Tristan que tu dis cela ? Que je sache, tu ne l’as pas encore épousé, tu peux donc toujours choisir l’homme avec qui tu te marieras et vivras le restant de ta vie. Tu sais, c’est important, ce n’est pas un acte à prendre à la légère. » Marie remit la seringue usagée dans son emballage et la mit à la poubelle, avant de répondre : «Je sais et c’est parce que j’aime sincèrement Tristan que j’ai répondu oui à sa demande en mariage. » Pendant que Soizic et Marie parlaient de Thomas et Tristan, Artus et son petit-fils, eux, discuter de Marianna : « Avoue Thomas, elle te plaît bien Marie » Le jeune homme tout en auscultant son grand-père, répondit : « Qu’est ce que cela change que Marie me plaise ou pas ? Elle a déjà quelqu'un dans sa vie et va bientôt se marier.» Artus toussa, puis dit : « Justement Marie n’a pas encore épousé Tristan, cela te laisse une chance de la séduire, et puis je suis sûr qu’elle serai plus heureuse avec toi qu’avec lui. » Thomas, tout en sortant son bloc d’ordonnance, répondit : « Je ne suis pas du genre à voler les fiancés des autres. Pourquoi dis-tu cela ? » Le vieil homme reboutonna sa chemise et dit : « Jusqu’à ce que tu reviennes, son regard était toujours triste, alors que c’est de la joie que j’ai vu dans ses yeux lorsqu’elle arrivée. Je sais que tu n’es pas de un voleur de fiancés, à vrai dire, toi tu es fait plutôt partie des autres. » Le médecin signa l’ordonnance puis, répondit : « C’était peut-être pas la peine de retourner le couteau dans la plaie, tu crois pas que j’ai assez souffert comme ça. Si Marie est plus heureuse, c’est tout simplement parce que j’ai été là lorsqu’elle a eu besoin de se confier. » Artus prit l’ordonnance que lui tendait son petit-fils, puis dit : « Pardon, Thomas, j’ignorai que tu y pensais encore. Alors, qu’est-ce qu'elle t’a dit ? » le jeune homme entendant sa grand-mère et la jeune femme venir, répondit : « Tiens, la voilà justement, si Marie veux que vous le sachiez aussi, elle vous le racontera elle-même, ce n’est pas à moi de le faire. » la jeune femme ayant entendu la fin de la conversation, dit à Thomas : « Merci, de n’avoir rien dit et à vrai dire je préférai que cela reste entre nous. » Le jeune homme la regarda dans les yeux, tout en répondant : « Ne t’inquiète pas je ne raconterai rien et si tu avais encore besoin de te confier, je serai là pour t'écouter. » La jeune femme, ému, lui dit : « C’est gentil, je me souviendrai de ce que tu viens de dire. » Thomas rangea les instruments médicaux dont il s’était servi ainsi que son bloc d’ordonnance dans sa trousse, et la ferma, avant de répondre : « C’est normal que je sois là pour toi, tu es mon amie. » Puis, la grand-mère du jeune homme s’apercevant qu’il était déjà plus de midi, leur demanda : « Voulez-vous rester déjeuner ? » Thomas qui avait envie de dîner avec ses grands-parents, répondit : « Je veux bien, et toi Marie ? » Marianna voyant bien que le jeune homme voulait rester déjeuner chez eux, répondit ; « Je suis d’accord » Artus, Soizic, Thomas et Marie dînèrent donc ensemble, en discutant de choses et d’autres. Ils étaient en train de débarrasser la table, lorsque Thomas demanda à sa grand-mère : « Mamie, tu n’aurai pas vu mon album photo, par hasard ? Je crois que je l’ai oublié ici la dernière fois que je suis venu. » Soizic tout en faisant la vaisselle, répondit : « Quand tu as été parti, je suis allée changer les draps, je me suis aperçu que tu l’avait laissé sur le bureau, et ne les pas touché, il doit donc y être encore. » Le jeune homme heureux de l’avoir retrouver, dit : « Merci mamie. Je vais le chercher. » Thomas monta dans la chambre qui avait été celle de son père, il s’apprêtait à récupérer l’album, lorsqu’il aperçu sa guitare et ne put s’empêcher d’en jouer. Il était toujours en train de le faire, lorsque la jeune femme entra dans la pièce et lui dit : « Thomas, il est tant d’y aller. » Puis, elle l’écouta en jouer un instant, avant d’ajouter : « Qui t’a appris à jouer aussi bien de la guitare ? » Le jeune homme s’arrêta, puis répondit : « C’est mon père.» Marianna prit l’album photo qui était toujours sur le bureau, et dit : «J’ai hérité du don de ma mère pour la musique,comme toi, je joue de la guitare » Puis, Marie et Thomas descendirent, et avant de partir, ils allèrent dire au revoir aux grands-parents du jeune homme, ce qui lui permit de leur demander s’il pouvait prendre la guitare de son père, ce qu’ils acceptèrent. L’après-midi, passa rapidement ainsi que les journées qui s’ensuivirent et le vendredi fut donc vite arrivé. Ce jour-là, comme tous les autres, Thomas et Marianna furent levés les premiers et discutèrent en préparant et prenant leurs petits déjeuners de ce qu’ils pourraient faire pour le repas du soir, car chez les Kernec, on faisait la cuisine à tour de rôle seul ou à deux : « Marie, tu veux cuisiner quoi, ce soir ? »La jeune femme qui pensait qu’il ne savait pas préparer un repas, répondit : « Nous pouvons faire quelque chose de simple, comme des pâtes ou des œufs.» Thomas comprenant que parce qu’il était un homme, elle s’imaginait qu’il ne savait pas cuisiner, répondit : « Cela te dirai de cuisiner chinois ? » Marianna, nous pouvant cacher son étonnement, lui dit : « Pourquoi pas ? Je sais faire des nems, du porc sucré et du porc au caramel, et toi ? » Il termina son déjeuner et répondit: « Moi aussi, mais je pense qu’il faudrait vérifier que nous avons tout ce qu’il nous faut avant de partir, ainsi s’il nous manque quelques choses, et ce soir en sortant du cabinet, nous irons les acheter. » Marie qui s’était levée pour mettre les bols, les verres et les couverts dans le lave-vaisselle, lui dit : « Tu as raison.» Ils débarrassèrent et nettoyèrent la table avant de monter faire leur toilette, puis redescendirent à la cuisine pour faire la liste de courses. Après cela, Thomas et Marianna se rendirent au cabinet médical. Le médecin et l’infirmière l’avaient ouvert depuis à peine cinq minutes, lorsque Gwenaëlle entra son bébé pleurant dans son cosy et demanda à Marie : « Bonjour Marie. Tu crois que le docteur Le Guérec pourrait me recevoir de suite? » Marianna alluma l’ordinateur, tout en répondant : « Je vais lui demander, mais je pense que cela devrait être possible. » La jeune femme se dirigea vers la porte de la salle d’examen et l’ouvrit sans même avoir pris la peine de frapper et dit au jeune homme : « Thomas, Gwen viens d’arriver avec son bébé, tu pourrais l’examiner de suite ? » Le jeune homme la regardant dans les yeux, répondit : « Bien sûr. » Pendant ce temps, Gwenaëlle était aller s’asseoir dans la salle d’attente. Marie alla la voir et lui dit : « Gwen, tu viens, Thomas va ausculter ton fils. » La jeune femme surprise que Marianna appelle le docteur Le Guérec ainsi, lui demanda : « Vous êtes si proche que cela tous les deux que tu dis Thomas au lieu de docteur lorsque tu parles de lui ? » Marie embarrassée, lui répondit : « Nous sommes amis, c’est tout. Mais, il est vrai que le fait de vivre et travailler ensemble nous a rapproché. » Puis, la jeune femme prit le cosy qui contenait le bébé et dit à Gwenaëlle : « Viens, le docteur t’attend. » Le médecin l’examina, il avait une angine. Ils sortirent de la salle d’examen, quelques minutes plus tard et se dirigèrent vers le bureau de Marie qui classait des papiers. Thomas lui donna l’ordonnance et Gwen, la carte vitale de son mari. Marianna mit la carte dans le lecteur informatique et la tapa et imprima en deux exemplaires avant de la tendre au médecin pour qu’il la signe. La jeune femme entendant toujours le bébé pleurait malgré les efforts de sa mère pour essayer de le calmer, fit le tour de son bureau, puis dit à celle-ci : « Donne le moi, je vais lui chanter une chanson, peut-être qu’il va arrêter de pleurer. » La jeune femme accepta. Marie se mit à chanter "une chanson douce"d’Henri Salvador, ce qui le calma instantanément. Thomas fut touché par la jolie voix de Marianna, mais n’en dit rien.
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